FUKUSHIMA 1# Trois sphères éclatées qui dessinent un avant et un après Fukushima.Une sphère en ébullition, qui perd sa vapeur, Ca s'échappe,Ce n'est plus contrôlé, contrôlable. Et déjà quelques humains ont perdu la vie, restent leurs fantômes. Ele est suspendue, a largué ses amarres, à son treillis blanc pendent des fils noirs, la noirceur a envahi la fine tarlatane, qui a accroché les particules, même si la fumée reste blanche, c'est le noir qui s'échappe. Au milieu une sphère qui n'attrape plus dans ses filets que des poissons irradiés. On a beau coudre, réparer les filets c'est toute la mer qu'il faut réparer. Un e petite gaze et quelques points de suture ne suffiront pas. Nous avons la boule à l'envers, nous flottons dans notre inconscience, notre irresponsabilité. Nous nous sommes enfermés avec le monde marin dans ce filet. Dénouons, suspendons notre enjeu, notre vie dans une autre direction. La 3 ème sphère suspendue à des brindilels noires, par des fils blancs, n'existe plus. Elle a éclaté en mini-disques diaphanes, plus ou moins blancs, laiteux ou transparents; plus ou moins noirs et encrassés. Ces trois sphères sont suspendues à un bambou, et encadrées, tel un TORII (portique japonais), par la litanie des petits cercueils qui portent ou sont portés par les mots KIKEN et KUNOU qui signifie: danger, risque, péril; et détresse, épreuve, inquiétude, douleur. Mais.....comme le chante Jean-Louis Aubert: "Puisses tu vivre, continuer, Puisses-tu aimer, Puisses-tu sourire et même rire Quand le pire est à venir..."
Questionnée par le devenir de l'humanité et passionnée par sa possible transcendance,j'essaye de traduire à travers différents matériaux cette destinée.
Questioned about the humankind's future and fascinated by its possible transcendance, I try to express through different materials this destiny.
FUKUSHIMA 1#
RépondreSupprimerTrois sphères éclatées qui dessinent un avant et un après Fukushima.Une sphère en ébullition, qui perd sa vapeur, Ca s'échappe,Ce n'est plus contrôlé, contrôlable. Et déjà quelques humains ont perdu la vie, restent leurs fantômes. Ele est suspendue, a largué ses amarres, à son treillis blanc pendent des fils noirs, la noirceur a envahi la fine tarlatane, qui a accroché les particules, même si la fumée reste blanche, c'est le noir qui s'échappe.
Au milieu une sphère qui n'attrape plus dans ses filets que des poissons irradiés. On a beau coudre, réparer les filets c'est toute la mer qu'il faut réparer. Un e petite gaze et quelques points de suture ne suffiront pas. Nous avons la boule à l'envers, nous flottons dans notre inconscience, notre irresponsabilité. Nous nous sommes enfermés avec le monde marin dans ce filet. Dénouons, suspendons notre enjeu, notre vie dans une autre direction.
La 3 ème sphère suspendue à des brindilels noires, par des fils blancs, n'existe plus. Elle a éclaté en mini-disques diaphanes, plus ou moins blancs, laiteux ou transparents; plus ou moins noirs et encrassés.
Ces trois sphères sont suspendues à un bambou, et encadrées, tel un TORII (portique japonais), par la litanie des petits cercueils qui portent ou sont portés par les mots KIKEN et KUNOU qui signifie: danger, risque, péril; et détresse, épreuve, inquiétude, douleur.
Mais.....comme le chante Jean-Louis Aubert:
"Puisses tu vivre, continuer,
Puisses-tu aimer,
Puisses-tu sourire et même rire
Quand le pire est à venir..."